Tuesday, June 11, 2013

4 et 558 en 1939. De nombreux clubs quinzistes avaient arrêté purement et simplement le rugby e

ar le Board anglo-saxon du Tournoi des Cinq Nations (de 1931 à 1947) pour « violence » et « amateurisme marron » (shamateurism, selon les Britanniques), les treizistes d'outre-Manche estimèrent que la période était propice à l'envoi d'un corps expéditionnaire sur le continent. Avec l'appui de contacts locaux dont des journalistes et d'éventuels sponsors réunis par Jean Galia (homme d'affaires en devenir et quinziste en rupture avec sa fédération), ils organisèrent un match-démonstration : Angleterre-Australie, le 31 décembre 1933 au stade Pershing à Paris. À la suite de cet événement fondateur, Jean Galia constitua une sélection de rugbymen français désireux de faire une tournée d'initiation en Angleterre. Cette formation fut appelée « les Pionniers » (ou Galia's Boys par les Anglais).
La Ligue française de rugby à XIII naquit le 6 avril 1934. Dès septembre débutait le championnat initial comprenant dix équipes : SA Villeneuve-sur-Lot, Albi XIII, Bordeaux XIII, SO Béziers, XIII Catalan (Perpignan), Côte Basque (Anglet-Bayonne), RC Roanne, US Lyon-Villeurbanne, Pau XIII et Paris XIII. Lors de l'immédiat avant-guerre, ce jeune sport connu un engouement particulier favorisé tant par la situation pénible du XV, la conversion d'une partie de la presse et de la classe politique que par son propre dynamisme. La sélection nationale joua son 1er match international le 15 avril 1934, ce fut en France au Stade Buffalo à Montrouge (banlieue sud-ouest de Paris) contre l'Angleterre et, en 1939 elle remporta la coupe d'Europe des nations devant l'Angleterre et le pays de Galles.
Tant l'extrême violence de plusieurs rencontres de rugby à XV en France que la suppression des relations entre le rugby à XV britannique et français (due à l'amateurisme marron existant dans de nombreux clubs quinzistes français) firent que la FFR XV vit ses effectifs diminuer très fortement : elle périclita de 784 clubs en 1930 à 663 en 1934 et 558 en 1939. De nombreux clubs quinzistes avaient arrêté purement et simplement le rugby et de nombreux autres rejoignirent le rugby à XIII.
Le régime pétainiste de Vichy et les rancunes quinzistes interdiront le rugby à XIII pendant l'occupation allemande. Il faudra attendre la libération d'une grande partie de la France et le 17 septembre 1944 pour que la Ligue française de rugby à XIII renaisse de ses cendres à Toulouse. Ralliée à l'amateurisme, c'est à son congrès d'Arcachon des 2, 3 et 4 juillet 1948, Paul Barrière à ses leviers de commande, qu'elle prend alors l'appellation de Fédération française de jeu à XIII (appellation définitivement abandonnée depuis 1993 : FFR XIII).
Article détaillé : Interdiction du rugby à XIII par le régime de Vichy.
Commence alors une nouvelle période de gloire. En 1951, le XIII de France des Puig-Aubert, Brousse, Dop et Cantoni magistralement guidé par Robert Samatan, Jean Duhau et Antoine Blain atteint son zénith, lors de la première tournée en Australie. Les Australiens découvrent ce qu'ils considèrent aujourd'hui encore comme la plus grande équipe de tous les temps[réf. nécessaire]. À leur retour d'Australie, plus de 100 000 personnes les acclamèrent dans les rues de Marseille. Elle renouvela cet exploit lors des tournées de 1955 et 1960. Mais malgré quelques sursauts (finaliste de la Coupe du monde 1968), le rugby à XIII français déclina petit à petit, notamment à cause de mauvaises politiques fédérales.
En 1995, Jacques Fouroux (ancien c

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